lundi 2 janvier 2017

Se repérer

Se repérer sur la carte
Les cartes
Routières, touristiques ou pédestres,elles peuvent donner une idée du parcours. Si le projet est technique, mieux vaut une carte marine. En France l’éditeur principal est le S.C.H.O.M.. S’il est difficile de la trouver même dans une bonne librairie, il est possible qu’il y en ait sur place à la coopérative maritime. Mais attention ; souvent il ne reste plus que celles que personne ne veut.
L'adresse pour en commander c'est : EPSHOM section distribution BP 426 29275 Brest Cedex
Internet http: /www.shom.fr.
Remarque : Les cartes marines sont pleines de symboles et d'abréviations. Et il ne faut pas compter sur la légende sommaire pour les comprendre. Pour vraiment savoir comment ça se lit, il faut lire le livre qui regroupe les symboles et autres éléments publié par le SCHOM.
Modes opératoires : Pour travailler sur la carte, il est préférable de le faire sur une photocopie surtout si vous voulez tracer votre sortie dessus. La glisser dans une pochette plastique ou la plastifier à chaud permet de la protéger pour naviguer et parfois la réutiliser.
PS : n’écrivez pas sur les cartes de Hervé sinon vous allez voir sa tête de pas content.
Si les cartes marines sont depuis un bon moment imperméables, elles ont tendances à s'abîmer sur les lignes de pliage donc il vaut mieux les laisser en paix dans la soute. Au cas où!

S'orienter.
Environnement : Le mieux, c'est de commencer par apprendre à se repérer visuellement à l'aide du paysage et d'une carte. Pour se former à l'orientation, il est envisageable de le faire à terre, voire dans une ville. Comme cela s’il y a un passage à vide, il sera toujours possible de rentrer en taxi !.. En mer, il convient de regarder le paysage et chercher des points remarquables visibles (église, phare, château d'eau, bouée, immeuble, château, phare, port) puis de les chercher sur la carte. C’est un bon moyen pour s’affûter. C’est bon aussi pour découvrir les environs ou pour s’occuper l’esprit.
Mode opératoire :
Où je suis ?  Il faut déjà apprendre à trouver sa position en l’absence du célèbre point rouge « vous êtes ici ». Prendre des repères, c’est se placer par rapport à deux points au moins, visibles et fixes.
Où vais-je ?Pour ce qui concerne le point d’arrivée, il s’agit de trouver une direction par rapport au nord. Par compte dans le cas où il y a des obstacles fixes, il faudra les repérer ainsi que les itinéraires de contournement. Pour ça, il est préférable de trouver des repères sur la route, quiserviront de moyens de vérification.
L’une des principales difficultés est d’évaluer les distances. Il faut s'habituer, s'attacher à l'échelle de la carte, il faut aussi l’associer à la vitesse et au temps. Il faut s’habituer à cette nouvelle unité de longueur : le mille marin, l’unité de vitesse associée étant le Nœud qui représente 1 mille marin à l’heure soit 1,852 km/h.
La troisième difficulté est la hauteur d’eau en navigation côtière pour savoir s'il faut contourner l'obstacle ou s’il est possible de passer par-dessus en fonction de l’heure. Ce n’est pas toujours facile sur un parcours à fort marnage comme en Manche les jours de forte marée (voir chapitre précédent sur la marée). Un petit retard à marée descendante peut considérablement modifier le programme malgré nous. Un haut fond (montagne sous-marine) couvert à marée haute peut devenir à marée basse un espace émergé considérable qui oblige le kayakiste à le contourner ou à attendre le flot ou même le couper à pied. S’ensuivent les retards et la fatigue, le demi-tour sera parfois à envisager.

Se repérer sur l’eau 
La boussole On trouve des boussoles taille crayons, les boussoles militaires, les boussoles cadeaux de paquet de lessive, les boussoles de randonnée, les compas à ventouse pour la voiture de Jacky, le compas de route, le compas de relèvement… Alors pour ne pas perdre la boussole, voici quelques précisions utiles sur quelques uns de ces instruments :
La boussole de randonnée, c'est l'outil polyvalent et souvent l’outil de base. Elle permet de connaître une position par rapport au nord. Avec elle, il est possible de connaître de façon relativement précise sa position et le lieu à atteindre en relevant des points sur le terrain et en les déposants sur une carte géographique.
Le compas de relèvement n’est ni plus ni moins qu'une boussole. En plus, son cadran est équipé d’une loupe oculaire pour faire des visées vers les repères et d'un déflecteur pour une lecture dans l'axe de la vue. La précision de lecture est très grande ainsi il est possible de relever l'angle d'un repère (Clocher d'église) par rapport au nord magnétique de façon précise. Ce petit objet souvent antichoc, étanche, et lourd à porter autour du cou est assez coûteux pour naviguer. Il est alors normalement associé à une boussole ou un compas de route.
Le compas de route est un outil qui permet de lire un angle. Il doit forcement être entre les yeux et l’objectif. Fixé au bateau, il permet de lire directement l'angle de route malgré le relief de la mer car son cadran s'articule sur les trois dimensions.
Ces deux outils peuvent être également accompagnés d'une règle « Cras » pour reporter sur la carte les angles relevés. Ce ne sont ni plus ni moins que deux règles graduées associées à deux rapporteurs. Remarque- Aujourd'hui ce matériel peut être remplacé ou compléter par un GPS. L'usage, de ces outils se justifie surtout pour traverser de grands courants susceptibles de nous faire dériver, après la perte de repères visuels (brouillard) ou sur des sites pas très bien cartographiés (côte glacière).

Comprendre la boussole de randonnée,
Environnement : Le mieux c'est d'en avoir une sous la main, donc.
Présentation :- Il y a une ficelle pour la mettre autour du coup ou pour l'attacher sur la ligne de vie du kayak. Elle est fixée a un socle, souvent rectangle avec les bords gradués et une flèche en son centre et la longueur. C'est la flèche qui indique l'objectif (après orientation évidemment !).
Autour du petit disque transparent, le cadran, sont inscrits les angles du cercle par apport au le nord. Ils sont indiqués en degrés, le 0° ou 360° étant le Nord).
Modes opératoires : Si le socle est maintenu, il est facile de faire tourner le disque gradué sur lui-même avec l'autre main. A l'intérieur du disque gradué, il y a l'aiguille mobile qui indique le nord magnétique. Au fond de ce cadran est dessinée en symbole une flèche qui pointe le N de nord.
Remarque : Si la boussole est près de métal, d'aimant ou d'un extraterrestre, il est probable qu'elle indique n'importe quoi. D’ailleurs vérifiez qu’elle est en état, une boussole mal rangée ou qui s’est pris un champ magnétique fort (orage, moteur électrique, ligne à haute tension) peut bien réserver à son usager un autre lieu de bivouac.
Comment faire un relevé de position dans le paysage :
Mode opératoire : Tout d'abord, il faut choisir un point dans le paysage. Un point fixe car prendre les oiseaux comme repère pourrait vous perdre. Moins évident, la silhouette d’un bateau en avant d’une pointe fixe peut aussi créer une confusion.
Ensuite, avec la boussole dans une main, il faut maintenir la grande flèche qui est sur le socle vers l'objectif choisi. Puis, de l'autre main il faut tourner le cadran (le disque) jusqu'à ce que nord du cadran corresponde au rouge de l’aiguille aimantée.
L’angle recherché se trouve au-dessus de la flèche indiquant l'objectif.

Comment déposer le relevé du paysage sur la carte :
Exemple : Nous sommes au bout d'une jetée, l’objectif est de repérer sur la carte le nom d’une tour verte visible en mer.
Mode opératoire :
a/ Faire le relevé de la tour comme ci dessus.
b/ Repérer sur la carte l'endroit d’origine (le bout de la digue)
c/ Poser sur la carte le bord le plus long du socle de la boussole sur le point d’origine
d/ Appuyer contre le rebord du socle une règle pour le prolonger s’il n’est pas assez long.
e/ Faire tourner l'ensemble sur la carte jusqu'à ce que la flèche au fond du cadran (attention, pas l’aiguille qui ne nous sert plus) de la boussole pointe au nord de la carte en gardant le bord de la boussole sur le point d’origine.
f/ La tour verte doit se trouver quelque part le long de la règle.

Remarque : Vous allez me dire qu'il y a un petit écart entre le résultat et la position de la tour sur la carte. C'est vrai, d'ailleurs plus l'objectif est loin et plus l'écart est grand, c’est de la géométrie.
En fait, c'est dû à la déclinaison magnétique, écart qu'il y a entre le nord magnétique, celui qu'indique la boussole et le nord géographique de la carte. Cet écart varie lentement dans le temps et en fonction du lieu. En ce moment, il est très faible, mais mieux vaut savoir le corriger grâce à un petit moyen mnémotechnique que m’a appris Alain quand on était sur son bateau. Par convention, on réfléchit toujours avec une déclinaison ouest car le nord magnétique est à l’ouest du nord géographique. (Avec un nord magnétique à l’est du nord géographique, la déclinaison devient négative, mais on garde le même calcul). Donc, C’est très simple, quand le marin s’assoit devant sa table à carte pour reporter le relevé qu’il vient de faire, il enlève sa casquette de sa tête et la déclinaison magnétique de son relevé. Avec une boussole à cadran mobile, c’est particulièrement simple puisque vous pouvez l’enlever directement en tournant le cadran dès le relevé fait.
Exemple : En ce moment (2016) en sud Bretagne, la déclinaison ouest vaut à peu près 2 degrés. Donc votre boussole va vous indiquer 2 degrés de trop sur votre relevé. La variation est de 7 minutes par an environ vers l’est. Affaire à suivre sur Internet, sans problème !
Remarque : Bien entendu, dans le sens inverse, quand on veut prendre la barre pour suivre une route que l'on a tracée sur la carte on remet sa casquette, donc on ajoute la déclinaison au cap calculé. Extraordinaire, non ?
Erreurs fréquentes :
Si certains se sont perdus sur leur parcours c’est probablement :
-> qu’ils ont fait tourner le cadran sur le socle au lieu d’avoir fait tourner l’ensemble en reportant le relevé sur la carte.
-> ou qu’ils ont aligné le nord de la carte avec l’aiguille aimantée au lieu de la flèche dessinée au fond du cadran.
-> ou qu’ils ont aligné le nord de la carte avec la flèche qui est sur le socle.
Vérifier sa position sur la carte alias « faire le point »:
Jusqu’ici, nous avons géré des directions, ce qui n’est utile que si nous savons où nous sommes. La méthode, dite de triangulation est simple. Il suffit, avec les techniques indiquées précédemment, de faire deux relevés de position sur deux repères suffisamment distants l’un de l’autre et de les reporter sur la carte. Nous obtenons deux droites qui se croisent, nous pouvons alors mettre l’inscription « Vous êtes ici ! » au point d’intersection.
Si l’on dispose d’un troisième point de repère, on peut évaluer la précision de nos mesures en traçant une troisième droite sur la carte, on obtient alors en général un triangle à la place du point. S’il est tout petit, nous pouvons être à peu près sûrs que nos mesures sont bonnes, s’il est grand, on pourra décider si besoin de refaire le point un peu plus tard sur de meilleurs repères.
En théorie, la meilleure précision est obtenue avec des points de repères équidistants et en quadrature.
En pratique, la meilleure précision est obtenue en kayak pour un minimum de roulis et de tangage...

Comment tracer son cap sur la carte ?
Environnement : L’idée est de connaître le cap à suivre en permanence. Ceci permet de palier au risque de détours ou de mauvaise en route en cas de problèmes de visibilité, ou d’optimiser la route de fond, ce qui est utile en merathon (le marathon de la mer).
Si le parcours est une traversée sans obstacles, c’est rapide faire, car il n’y a qu’un cap jusqu'à l’arrivée. Si le parcours est une succession de contournements, il y a donc autant de caps que de changements de direction prévus. Comme à chaque cap correspond une ligne droite il conviendra de les reporter à l’avance sur la carte et de prévoir les changements de cap aux endroits les plus faciles à identifier.
Remarque : Si tracer son cap est fort intéressant, il ne faut pas négliger l’influence du courant et du vent. Plusieurs semaines avant, à supposer que vous sachiez exactement quel jour et à quelle heure vous allez naviguer, il est possible de tracer sa route de fond en tenant compte d’une dérive éventuelle en fonction des courants de marée, en revanche les autres éléments sont imprévisibles. Alors il faudra aussi en tenir compte au fil de la navigation car si la boussole indique le bon angle cela ne veut pas dire que l’on navigue en ligne droite...
Exemple concret: Ci dessous, un extrait d’une carte shom du golfe du Morbihan qui a bien servi. J’y ai reporté quelques routes classiques avec leur cap vrai, que je réutilise à chaque fois en fonction des courants. 

Dans le golfe, les courants sont violents et les repères à terre extrêmement difficiles à exploiter pour qui ne connaît pas très bien les lieux, on ne distingue pas toujours les îles du continent tout proche, les constructions sont basses et la végétation régulière. 






























Supposons que je veuille aller de la cale de Bilouris, (excellent embarquement protégé par la pointe de Kerners) à la pointe du Trec’h au nord de l’île aux Moines. J’aurai à croiser le facétieux courant de la jument (petite flêche au crayon venant de l’ouest à la montante, juste pour ne pas l’oublier !). Je sais que je suis à la montante, et en retard, comme d’habitude. Inutile de reprendre des calculs sophistiqués, je pars au 343 qui m’aligne au départ le rivage de l’île Berder, je ne cherche à garder ni mon cap ni mon alignement. En revanche, j’observe la balise sud du banc de Creizig et l’île Creizig. Quand je les aligne, balise à l’ouest et île à l’est, si je suis plein nord et à peu près au milieu (pointillé) , c’est que j’ai bien géré la dérive, sinon, il n’est pas trop tard pour corriger. Ensuite, je n’aurai plus qu’à pendre entre le 203 et le 220 pour aligner la passe de Port blanc et me laisser pousser par le courant qui m’y conduit. En conclusion, j’ai un cadre de navigation triangulaire précis qui me sert à encadrer ma navigation à l’estime.  
Le G P S (global positioning system)
Présentation : C'est un système de localisation géographique qui fonctionne par satellite. C'est un outil de moins en moins cher, facile à utiliser, résistant et ça tient dans la poche. Le GPS fait tous les jours ses preuves et il faut vivre avec son temps.
Observation : Avant d’avoir un GPS, il faut prendre toute la panoplie de l’armement obligatoire en D240.
Environnement Idéal quand la randonnée présente des risques, il peut être nécessaire d'avoir une plus grande précision, une lecture plus rapide de positionnement ou une plus grande fiabilité de résultat.
Mode opératoire : Lire la notice !..
Attention ! Il faut préserver sa compétence en navigation, pour les jours où la batterie est à plat, le téléphone perdu, en panne ou cassé. Une couche nuageuse trop importante peut aussi dégrader le signal. De plus le fait de rester critique est un gage de sécurité.
Remarque historique: Il existe un autre système de guidage radio, la Goyot, c’est gros et vieillot, inadapté à notre pratique.
Remarque Chaque génération saura faire les choses avec les outils qu’elle a l’habitude d’utiliser. En apprendre de nouveaux, c’est aussi s’ouvrir au monde et le temps et les efforts à y consacrer seront peut-être le prix à payer pour ne pas finir vieux schnock aux yeux des jeunes loups. Cela dit, respect pour les techniques de navigation développées depuis la nuit des temps, même si elles tiennent maintenant dans une mémoire de téléphone !

Lecture de la rive et interprétation
Le littoral est divise en trois zones ou les forces sont différentes.
Les plages et les dunes sont des espaces façonnés par le vent et les ondes dominantes. Elles se situent plutôt sur des versants abrités des vents, des courants et de la houle dondaine. Les plages sont battues par la diffraction de la houle dominante qui s’y réfléchit et y dépose les sédiments, la formation est dite en accumulation. A marée basse si le sable présente des rides c’est signe qu’il y a peu de courant. La profondeur des baies dépendra surtout de la force de battage. Plus elle est forte, plus la plage à de la pente. Les dunes alors crées sont modelées par le vent de mer qui envoie le sable vers les terres.
Si des plages forment une bande qui s’avance en mer, des courants de retour parcourront la bande de littoral de chaque coté. Si c’est une île, on observera deux diffractions d’onde (voir plus loin). D’ailleurs ces plages sont maintenues par des rochers.
Les cotes peu profondes sont bordées de rochers ou de petite falaise. En générale ces côtes sont exposées au courant et au vent dominant. Cela crée une zone de frottement où la houle se mélange avec d’autre vagues et courants sur une certaine largeur. Par temps calme la bande de perturbation est étroite alors que par sale temps elle devient beaucoup plus importante.
Les falaises franches signalent que le fond descend relativement verticalement. Au contraire, si la falaise est morcelée alors des récifs ou des blocs rocheux dessineront la côte de façon aléatoire et accidentée.
Les côtes en creux sont constituées de baies, d’abers, des petites criques ou des passages rebelles. Au pied des falaises, le fond est moins abrupt. En dehors des lichens, la végétation sur les hauteurs de rochers est rare et pas très dense dans les abris.
Les pointes et les caps peuvent être prolongés par des îlots ou des zones moins profondes formant par endroit un sillon sableux ou rocheux.
Les cotes profondes sont les zones où la profondeur atteint au moins 20 m. Les courants dominants sont dus aux marées, aux vents, au gradients de densité. La force de Coriolis y joue aussi son rôle. Selon la profondeur, des mouvements d’eau peuvent se distinguer. La côte sera relativement verticale et on pourra voir de gros blocs au pied.
Les grottes seront plutôt des fissures ou des chambres plus ou moins vastes qui débouchent parfois quelque part. La végétation maritime est plutôt rare, seul les lichens sont présents sous abri.
Remarque Les fissures sont plus ou moins verticales et sont en général des séparations de roches sur des fissures dues au refroidissement de la roche ignées ou métamorphique. Les séparations peuvent être dues à l’érosion mais plus souvent dues au mouvement terrestre, par conséquent c’était avant l’invention du kayak ! Les chambres sont plutôt liée à des éboulements alors cela se produit dans tout type de roche liée à l’érosion, surtout dans les roches sédimentaires.
Le granulat : La taille varie en fonction de certains courants. La manière dont il est déposé sur la côte dépend de la façon dont il est battu par la houle. Dans le cas ou la granulométrie est forte, donc avec une présence de galets, c'est que ça « bastonne » souvent par-là. A l'inverse si le granulat est fin comme le sable voir la vase, c’est un coin plutôt tranquille ou du moins pas pire qu’ailleurs.
Identifier des Abris
Environnement : C'est aussi une façon de s'approprier le milieu pour favoriser la pratique.
Présentation Un abri est une zone protégée des forces présentes notamment du vent et du courant. Sur une carte par exemple il faut repérer les lieux qui sont susceptibles de recevoir une flottille de kayak qui pourra se reposer ou débarquer.


Officiellement, un abri est un lieu où il n’y a pas de vent, pas de vagues mais un accès à la rive avec un dispositif de secours. 
D’autres lieux moins bien pourvus peuvent faire affaire, cela dépend juste de ce que l’on en attend. Et parfois il faut faire avec. Les abris peuvent être situées derrière un éperon rocheux, une grille rocheuses (plusieurs rochers) ou un gros rocher émergeant, ou une île, un estuaire ou une crique. On en retrouve également derrière un aménagement édifié par l’homme comme un ponton, une digue, un port et même un gros bateau au mouillage.
Remarque : Quand il n’y a pas d’obstacle au vent et au courant il est possible d’être en situation moins exposée en se plaçant face au vent en dehors des courants, des barres et des zones de déferlement.
 
Remarque Avec la marée, la hauteur d’eau change, les différentes zones sont alors plus ou moins abritées et la rive plus ou moins accessible.


Un peu de géologie de base
Regarder les choses autrement et peut-être faire naître d’autres passions:
A l’ origine, la surface du globe était constituée de gaz et de matières en fusion. La croûte terrestre, entre 5 à 70 km d’épaisseur, s’est créée suite des changements comme le refroidissement de surface. Les matériaux rocheux qui la forme sont tous issus de la lave mais le refroidissement irrégulier à permis aux minéraux de former des roches variées comme le granit et le basalte. La taille du grain de la roche est lié au mode de refroidissement. Les gros gains sont issus d’un refroidissement en profondeur donc très lent sur des milliers d’années, alors que les petits grains sont dus au refroidissement rapide en surface, de l’ordre de quelques heures. Pendant la période de refroidissement des tensions variées ont généré des fissures plutôt verticales et parfois organisées pour former des polyèdres (volumes particuliers, cubes, prismes hexagonaux).
Puis est venu le calme alors l’érosion des roches de surfaces à permis la naissance des granulats plus fins qui se rangent à plat et par couches dans les parties creuses de la surface de la croûte, c’est ainsi que la roche sédimentaire c’est crée.
Mais une autre période un peu violente à mélangé les roches qui ont été enfouies, écrasées, mélangées parfois et poussées pour constituer les continents, les volcans en ont ramené de la bien fraîche, ou plutôt bien bouillante et puis ça c’est remis à refroidir très doucement.
Dans cette nouvelle situation certaines roches ignées (magmatiques) ou sédimentaires se sont retrouvées enfouies, donc réchauffées et compressées. Après refroidissement les roches métamorphiques sont nées, ce sont souvent celles qui forment les côtes. Pendant cette période de refroidissement l’érosion s’est remise au travail et forme des granulats fins et qui s’associent à d’autres matériaux comme des végétaux, ou des matériaux organiques, des coquillages qui après compression forment des niches sédimentaires qui renferment des secrets encore bien gardés.
Les couleurs vives de certaines roches sont liées à l’oxydation des métaux : le fer pour l’ocre, l’alumine pour le gris, le cuivre pour le vert mais aussi à des teintures végétales, le charbon par exemple.
Aujourd’hui il y a :
Les roches ignées qui sont le granit et basalte.
Les roches sédimentaires comme le calcaire (craie pour la sous famille des roches sédimentaires) d’origine biochimique, alors que le charbon ou le pétrole sont des roches sédimentaires d’origine biogène et organogène, plus d’autres sous familles de roches sédimentaires.
Les roches métamorphiques comme les gneiss, les schistes, le marbre. Par exemple le marbre est la métamorphose du calcaire, qui lui-même est constitué des sédiments de coquillage.
L’argile : est une roche sédimentaire de silice et d’alumine.
Le schiste ardoisier est la métamorphose de sédiments d’argile et d’élément charbonneux pour la couleur bleu, donc d’origine végétal et organique

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